Située dans le centre rouge de l’Australie, cette ville, mieux servie au niveau aérien et mieux équipée qu’Ayers Rock est le point de base de beaucoup d’excursions dans la région. Située sur la route entre Adelaïde au sud et Darwin au nord, c’est aussi un centre pour la culture aborigène.
Beaucoup d’hôtels et de services pour les touristes. Vous pourrez facilement organiser vos excursions vers Uluru, MacDonnell Ranges ou Kings Canyon que je n’ai malheureusement pas pu faire.
Mais Alice Springs propose aussi ses propres activités. En particulier le Desert Park que j’ai particulièrement apprécié. Une reconstitution des différents déserts de l’Australie, de l’outback avec ses oiseaux et animaux. Ainsi par exemple une volière où on entre pour écouter les différents chants des oiseaux. Mais également une maison des animaux nocturnes : dans la pénombre on peut observer ces animaux qu’on rencontre rarement. Pour nous permettre de les voir de jour, les lumières sont allumés la nuit dans la maison. Superbe. Et enfin diverses activités dont une explication particulièrement claire sur la vie des aborigènes en Australie.
Malheureusement Alice Springs présente parfois une autre vision du monde aborigène. Ce qui frappe c’est l’impression d’insécurité, la police et les peuples originels parfois très alcoolisés qui errent dans les rues et les parcs. On sent une forme de désespoir dans cette perte d’identité qu’ils expérimentent.
Enfin un grand RDV d’Alice Springs : le coucher de soleil sur le point le plus haut de la ville.
A chaque voyage on croise des gens, mais à Alice Springs j’ai rencontré Rodolphe et Nathalie. Ils m’ont gentiment ramenée à mon hôtel une fois la nuit tombée. Mais ce qui interpelle c’est que nous nous sommes régulièrement recroisés les jours qui ont suivi. Sur un parking improbable dans les MacDonnell Ranges et pour observer un autre coucher de soleil : celui sur Uluru. Le monde est finalement bien petit.