Pour ce qui est des costumes et danses traditionnelles, mis à part dans les campagnes reculées, c'est surtout pour les touristes !
Mais nous avons assisté avec intérêt au travail des tisseuses qui nous ont expliqué comment elles teignaient la laine en n'utilisant que des éléments naturels.
Pour la laver également, c'est une pierre qui est utilisée, en poudre dans l'eau ça mousse et permet de nettoyer parfaitement les laines de mouton ou d'alpaga utilisées.
Pour le tissage enfin, nul besoin d'un grand métier, deux piquets sur la place du village ou une corde attaché à un mur suffisent.
Une des couleurs naturelles utilisées est le rouge carmin issu de la cochenille. C'est d'ailleurs pour récolter ce parasite qu'on cultive de grands champs de cactus.
A savoir : ça donne un rouge qui tient sur les lèvres plusieurs jours !
Mais dans les traditions, le plus significatif est peut être la nourriture. Beaucoup de pommes de terre dont c'est la patrie d'origine, du riz, de la viande de lama et d'alpaga, du poisson mariné, ceviche, à proximité de la mer.
Et la boisson nationale : le Pisco, un cocktail à base d'alcool de raisin, de citron et de blanc d'oeuf.
Enfin la cérémonie de la Pechamanca, un festin cuit dans la terre et qu'il faut découvrir avec tout un cérémonial.
La tradition reste de donner à manger à la terre mère, la Pachamama : faire des offrandes pour la remercier de ses largesses.
Et ensuite se régaler du mais, des pommes de terre et de la viande cuits ainsi à l'étouffé.